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Le blog de MOHAMED IBRAHIM - COMORES

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Nous savons tous que les Comores vont mal. Il est temps que notre génération se lève pour essayer de changer les choses.

Nous savons tous que les Comores vont mal. Il est temps que notre génération se lève pour essayer de changer les choses. Mes chers concitoyens, mes chers amis, c'est avec le sens des responsabilités et une profonde humilité que j'ai voulu, à travers ce blog, être témoin de l’actualité de notre chère patrie. Ce blog est aussi le votre, n'hésitez pas à envoyer vos articles et à laisser vos commentaires. LE CHANGEMENT, C'EST MAINTENANT.

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Le blog de MOHAMED IBRAHIM - COMORES

Comores : Tension à Moroni après la tentative d'inculpation du chef d’état-major de l’armée

Le Colonel Combo et le tristement celebre Bob Denard Le chef d'état-major de l'armée et le président des Comores

Le Colonel Combo et le tristement celebre Bob Denard
Le Colonel Combo et le tristement celebre Bob Denard 

MORONI - Le chef d'état-major de l'armée comorienne a refusé mardi son inculpation et a trouvé refuge dans une école militaire, à l'issue de son audition à Moroni par un juge dans le cadre d'une enquête sur le meurtre d'un haut gradé de l'armée, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Le général Salimou Amiri s'est rendu mardi matin au tribunal de Moroni pour y être entendu par le juge en charge de l'enquête sur le meurtre du colonel Ayouba Combo, assassiné mi-juin par des inconnus à son domicile de Moroni, a constaté le correspondant de l'AFP.

 

A l'issue de cette audition d'environ trois heures, le juge Rashad Shangama a signifié au général Salimou son inculpation et son arrestation, que ce dernier a refusé.

 

« Je suis allé de bonne foi et par respect dans le bureau du juge qui m'avait convoqué », a expliqué le chef d'état-major, interrogé au téléphone par l'AFP.

 

« C'est lui qui aurait dû venir dans mon bureau. Et ce n'est pas à lui seul de décider de mon inculpation », a estimé le général Salimou.

 

Les gardes du corps de l'officier supérieur se sont alors opposés physiquement à son arrestation, dans un face-à-face tendu avec des gendarmes, a-t-on constaté.

 

Le général Salimou a ensuite quitté les lieux et s'est rendu à la caserne de Kandani, quartier général de l'armé en périphérie de la capitale, où il a trouvé porte close, a expliqué un membre de son entourage.

 

Il a ensuite trouvé refuge à l'Ecole nationale des forces armées et de la gendarmerie (ENFAG), sur la route de l'aéroport. « J'observe la situation », a-t-il simplement déclaré à l'AFP, alors qu'il se trouvait en fin d'après-midi dans cette école.

 

Suite à ces événements, un conseil de crise se tenait à la présidence, selon une source gouvernementale qui a requis l'anonymat.

 

Des militaires ont été également déployés dans les rues de la capitale Moroni, selon des habitants contactés par l'AFP.

 

L'assassinat du colonel Combo, l'un des plus hauts gradés de l'Armée nationale de développement (AND), était intervenu dans un contexte de vive tension politique aux Comores, après la prolongation contestée au-delà du 26 mai dernier du mandat du président Ahmed Abdallah Sambi.

 

Les parties comoriennes ont signé fin juin un accord sur le calendrier électoral, élaboré par l'Union africaine (UA) et prévoyant la tenue d'une élection présidentielle en novembre 2010.

 

La petite armée comorienne a connu ces derniers mois de gros tiraillements, se traduisant notamment par un malaise croissant entre une partie de l'état-major et le pouvoir exécutif.

 

Mi-mai, un accord de « réconciliation » avait été signé pour "rétablir la sérénité" au sein de l'AND, qui compte un peu moins de 2.000 hommes.

 

Petit archipel pauvre de l'océan Indien, les Comores ont connu depuis l'indépendance une vingtaine de coups d'État ou tentatives supposées, menées notamment par le mercenaire Bob Denard.

 

Source : ©AFP / 31 août 2010 18h50

 

 

Les comores sont-ils prêts pour une femme présidente de l'Union ?

Mme Zahariat Saïd Ahmed
Mme Zahariat Saïd Ahmed 

Après les hommes en cravate, les hommes en kaki, les hommes en turbans, les Comoriens sont-ils prêts d'élire une femme à la magistrature suprême ? En tous cas, c'est ce que pense madame Zaharia Saïd Ahmed, candidate à l'élection présidentille de l'Union des Comores. Voici un extrait de l'un de ces discours:

« Je n’ai jamais eu vocation à faire de la politique ; c’est la raison pour laquelle beaucoup d’entre vous ne me connaissez pas.

Mais, au point où notre pays est arrivé aujourd’hui, il est insupportable de rester sans rien faire ; du moins pour celles ou ceux comme moi qui éprouvons des sentiments forts pour notre pays.

Après plusieurs années d’observation, d’analyse et d’études de cette situation,  j’ai décidé de soumettre mes propositions à votre approbation. C’est la raison pour laquelle je suis aujourd’hui candidate.

On a besoin de tout ce qui fera avancer notre pays. Ce pays qui a tant souffert, semble n’avoir trouvé personne qui soit sensible à ses problèmes.

Chers compatriotes, on ne fait pas du neuf avec du vieux, c’est la raison pour laquelle, bien que je ne sois pas très connue, en tous cas je ne me sens pas du tout complexée par rapport aux autres concurrents, qui ont déjà eu à exercer des responsabilités politiques, souvent au plus haut niveau, avec des résultats invisibles malheureusement.

Pour ma part, je vous promets non seulement de faire ce que je peux  et surtout définir dans mon programme des garanties qui puissent être gage de ma bonne volonté.

Quand on est responsable d’un pays et qu’on veut bien gérer ce pays, on commence à se faire entourer par les meilleurs techniciens qui ont une volonté de bienfaisance.

Notre pays  ne manque pas de compétence technique au niveau étatique, il manque surtout une volonté qui va de paire avec un grand patriotisme qui peut impliquer des sacrifices pour apporter à tout prix des solutions aux problèmes posés.

Dans ces dernières conditions vous comprenez bien qu’une femme ou un homme s’il se conforme à ces bases pourra sortir le pays de l’impasse.

Je vous promets d’avoir ces sentiments pour le pays, cette volonté pour le pays et si je suis élue je choisirai un bon entourage qui sera le plus efficace possible, car la gestion sera essentielle. »

Madame Zahariat Saïd Ahmed

Candidate aux élections présidentielles de l'Union des Comores

 

Elections présidentielles aux Comores : ça « tournera » en novembre 2011

Les parlementaires comoriens ont décidé aujourd'hui que l'élection du président de l'Union des Comores, ainsi que celle des gouverneurs des îles, auront lieu le 27 novembre 2011, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

La date, proposée par deux députés de la mouvance présidentielle, Djae Ahamada et Attoumane Allaoui dit Andoudou, a été adoptée par 60 voix pour, sur un total de 84 votants, au Palais du peuple, siège du parlement comorien.

 

Des élus de l'opposition de Mohéli n'ont pas participé à la séance et d'autres de Grande Comore n'ont pas pris part au vote.

 

En mai 2009, les Comoriens avaient approuvé par référendum une modification de la constitution qui autorisait notamment le congrès, composé des députés et des conseillers des trois îles, à fixer la date des prochaines élections présidentielle et des gouverneurs des îles de façon à les « harmoniser ».

 

 

AFP.

 

 

Comores : Azali remonte au front

Les ancien et actuel présidents des Comores, Azali et Sambi
Les ancien et actuel présidents des Comores, Azali et Sambi 

Le torchon brûle entre Assoumani Azali et Ahmed Abdallah Sambi, son successeur à la tête de l’Union des Comores. Muet depuis la fin de son mandat il y a près de quatre ans, le colonel est sorti de la réserve qu’il s’était lui-même imposée – « par devoir, par pudeur et parce que mon éducation me le dictait ». Lors d’une conférence de presse, le 12 janvier, il a estimé que l’intention à peine voilée de Sambi de prolonger son mandat sous prétexte d’harmoniser le calendrier de l’élection pourrait avoir des « conséquences fâcheuses » pour le pays.

Azali avait déjà fait part de ses critiques à Sambi en personne lorsqu’ils s’étaient rencontrés au palais présidentiel, le 6 janvier. « Je lui ai dit que la bonne foi affichée par le président de la République […] ne doit pas être interprétée par les Comoriens comme étant une tricherie », avait-il indiqué à la fin de cet entretien.

Le 25 janvier, Azali est allé plus loin en rappelant, sur RFI, que le non-respect des accords de Fomboni – qui, en 2001, ont institué le principe d’une présidence tournante – entraînerait des « risques démesurés et très graves ». Plus qu’un énième coup d’État, Azali craint une nouvelle rébellion séparatiste à Mohéli, à qui doit échoir la présidence cette année. Se faisant plus polémique encore, il a implicitement critiqué le bilan de son successeur. « Ce qu’on n’a pas pu faire pendant quatre ans, je ne vois pas comment on pourra le faire en un an », a-t-il lâché.

Ces sorties ont provoqué la colère du camp Sambi. Le 23 janvier, Fouad Mhadji, le ministre de la Fonction publique, a rétorqué qu’Azali « n’a aucune leçon de démocratie à donner, car il n’est pas lui-même un démocrate », tandis qu’Idi Nadhoim, le vice-président, s’en prenait violemment au colonel. « Nous vous suivons de près ! » l’a-t-il averti. Ni la présidence tournante ni l’autonomie des îles ne sont aujourd’hui remises en cause, a-t-il poursuivi, avant de conclure que « plus démocrate que Sambi, ça n’existe pas ! »

L’opposition, elle, en doute fort. Après avoir été laminée en décembre dernier lors d’élections législatives contestées, elle est persuadée que Sambi cherche à s’éterniser au pouvoir. « C’est un dictateur en puissance, sur le modèle des pays arabes qui lui apportent son soutien », avait accusé Saïd Larifou, du parti Ridja, après le scrutin.

Pour une fois unie, l’opposition, à la tête de laquelle figure la Convention pour le renouveau des Comores (CRC, le parti d’Azali), a tenu un meeting commun à Mohéli, à la fin de janvier, et appelé la communauté internationale à réagir.

source : Jeune Afrique

 

La décentralisation et le rôle des communes aux Comores

Je voudrais profiter de cette tribune pour souhaiter bonne année 2010 à tous les lecteurs de Albalad. Comme chacun de nous aimerait le faire, je viens contribuer au débat actuel sur la réforme de la décentralisation et les compétences dévolues aux communes aux Comores. La politique de décentralisation que les autorités comoriennes veulent mettre en place par la création et la consolidation des communes est très fondamentale pour le développement de notre pays. La commune, comme tout le monde le sait, est, parmi les divisions administratives d’un pays, la circonscription la plus petite[]. Une commune correspond généralement au territoire d’une ville ou d’un village. Sa superficie et surtout sa population peuvent varier considérablement. Tout au long de notre histoire, les Comoriens ont su s’organiser pour créer une vie locale dynamique à travers les classes d’âge, le anda, le chef du village, etc. On peut donc penser que les Comoriens ont compris très tôt l’importance des structures communales dans le développement des cités et du pays. Quand je vois comment les localités s’organisent, à travers les structures coutumières et les associations de la diaspora, pour prendre en main leur développement, je me dis que la structure communale héritée de nos ancêtres est efficace, et qu’il faut que les législateurs, nos députés et conseillers, proposent des vraies solutions pour bien l’adapter aux besoins actuels du pays. L’approche du Programme de coopération décentralisée (PCD) est certes très louable mais difficilement acceptables pour les Comoriens. C’est une erreur de vouloir imposer des structures communales aux Comoriens. Il y a plusieurs aspects de nos villes et villages qu’il faut tenir compte notamment les « identités » propres de nos bourgs. Je partage l’opinion du député élu du Hambou, monsieur le ministre de l’Intérieur Bourhane Hamidou quand il parle des « pesanteurs sociologiques » et des « spécificités dans nos villages », quand il ajoute que « chaque localité doit avoir sa propre commune » (Albalad, n° 164, p 5). Comme, lui je vais dire les choses comme je le pense, le plus simplement du monde : avant, chaque localité avait son chef wa mdji (équivalent moderne du maire) ; de même qu’il y avait autant de chef wa mdji que de mdji, il doit y avoir maintenant autant de maires que de localités aux Comores. Et il appartiendra aux communes de mettre en places les communautés de communes, qui auront comme attributions  par exemple la collecte et le traitement des ordures ménagères, l’adduction d’eau courante, etc. C’est donc aux législateurs de légiférer et d’encourager ces initiatives. L’Etat doit inciter les communes à s’associer en offrant des subventions aux communautés de communes qui seront constituées, en léguant des activités administratives comme la sécurité des biens et des citoyens – « l'arbitrage » des conflits villageois – et la gestion des taxes locaux aux municipalités. Je sais que le processus de mise en œuvre de la décentralisation est très compliqué. Car au-delà de nos querelles quotidiennes, il faut mette en place une formation des élus et des fonctionnaires affectés aux collectivités pour la gestion transparente et démocratique des communes, mettre en place une transparence budgétaire et surtout une vraie politique de valorisation de « l’impôt », terme banni qui rappelle aux Comoriens « le Colon ». Mais, je reste optimisme quant à la volonté et à la détermination de mes compatriotes à s’impliquer dans le progrès, le civisme et le renforcement des collectivités territoriales.

 

Ibrahim Youssouf, écrivain 

(source : Albalad, n° 167 du 12.01.2010)

 

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