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Le blog de MOHAMED IBRAHIM - COMORES

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Nous savons tous que les Comores vont mal. Il est temps que notre génération se lève pour essayer de changer les choses.

Nous savons tous que les Comores vont mal. Il est temps que notre génération se lève pour essayer de changer les choses. Mes chers concitoyens, mes chers amis, c'est avec le sens des responsabilités et une profonde humilité que j'ai voulu, à travers ce blog, être témoin de l’actualité de notre chère patrie. Ce blog est aussi le votre, n'hésitez pas à envoyer vos articles et à laisser vos commentaires. LE CHANGEMENT, C'EST MAINTENANT.

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Le blog de MOHAMED IBRAHIM - COMORES

Sondage sur les élections primaires du 07 novembre à Moheli : et les trois gagnants sont...

A 48 heures des élections primaires à Moheli, nous vous communiquons notre « sondage exclusif ». L'équipe de MohamedIbrahim.Blogs.fr a pris contact avec des observateurs qui ont effectué un test d’opinion auprès des électeurs moheliens pour essayer de savoir les noms des trois candidats qui arriveront en tête la nuit du 07 novembre. Ces observateurs ont sillonné l'île pour mener leur enquête. Et les résultats qui en sont ressortis sont les suivants. Pour les personnes sondées, le trio de tête est composé comme suit : la première place est occupée par Mohamed Saïd Fazul ; la seconde place par Ahamada Madi Bolero ; et la troisième place par Bianrifi Tarmidhi.

N.B : Ce sondage est réalisé à partir d'un échantillon de 300 electeurs moheliens au hasard par une équipe de bénévoles non professionnels.  

 

Mayotte est comorienne. Stop à l'accueil des « refoulés balladuriens », ces vrais-faux clandestins.

La traversée Anjouan-Mayotte saigne les Comores
La traversée Anjouan-Mayotte saigne les Comores 

Combien de temps et de vies brisées il faudra pour qu'enfin les autorités comoriennes prennent les mesures qui s'imposent dans la tragédie de la traversée Ndzuwani-Maore ? Pourquoi les Comores ne refusent-elles pas d'accueillir les « vrais-faux-clandestins » comoriens refoulés de Mayotte, puisque cela est en conformité avec la Constitution comorienne et le Droit international ? La France, puissance mondiale qui se respecte, droite dans ses bottes, reste ferme dans son arrogance impérialiste en opposant un fin de non-recevoir à la proposition comorienne « Mayotte, un pays, deux systèmes ». Et pendant ce temps-là, la traversée du bras de mer qui sépare Mayotte des trois autres îles de l'archipel aux parfums  est devenu  presque un macabre folklore local en faisant des centaines de victimes par an depuis 1994 avec l'instauration du funèbre  « visa Balladur. C'est le « kwassa-kwassa coupé-gagné coupé-perdu », le rite des sacrifiés bannis, offrandes humaines sur l'autel du colonialisme. Aux ombres disparues dans le brouillard tropical marin s'ajoutent les « refoulés balladuriens », avec leur corolaire des drames et d'humiliation. Il faut que les Comores restent fermes et arrêtent d'être en contradiction permanente avec elles mêmes sur la question maoraise.

 

 

 

 

Élections aux Comores - Boléro : « Je crois avoir, cette fois-ci, la confiance des Moheliens. »

Ahamada Madi Bolero, candidat du CRC aux élections présidentielles
Ahamada Madi Bolero, candidat du CRC aux élections présidentielles 

Croyez-vous que le “combat pour la tournante” au début de 2010 va peser sur le choix des électeurs?

Je crois que oui. Dans tous les cas, je ne regrette rien du combat que j’ai mené avec tout le respect qui se doit vis-à-vis de l’autre camp et s’il faudra recommencer, je suis prêt.

Vous vous êtes présentez deux fois devant le suffrage universel sans succès. Croyez-vous que cette troisième tentative peut être la bonne?

Je considère que j’ai gagné les législatifs de 2004, mais qu’il y a eu des manipulations à mes dépens. J’admets par contre avoir perdu les élections de 2009. Et puis, savez-vous au premier tour je me confrontais à qui? Le candidat de Mohamed Hassanaly et celui de Mohamed Saïd Fazul et ils ont été éliminés. J’étais arrivé, alors, deuxième dans ma région. Aujourd’hui avec la décomposition du baobab, vous voyez bien que j’ai le droit d’être optimiste!

Pourquoi tant de candidatures de l’opposition? N’y a-t-il pas eu de concertation entre vous?

Si et pourtant! Cependant, nous ne sommes pas parvenus à un accord pour présenter des candidatures couplées des prétendants de la Coordination sans doute du fait des ambitions. Mais ceci n’est pas forcément une mauvaise chose en soi. Ceci d’autant plus qu’enfin de compte, ce sont les Mwaliens qui décideront. Laissons-leur donc le choix…

Votre engagement à payer les fonctionnaires à la fin de chaque mois, n’est ce pas une simple promesse électorale?

Pas du tout! L’expérience a montré qu’avec de la bonne volonté mais surtout grâce à une concertation avec les partenaires sociaux notamment les syndicats, l’on peut maîtriser les dépenses publiques. Cet engagement, en le prenant, provoque au fond de moi-même, une honte car c’est quoi un Etat qui n’arrive pas à payer régulièrement ses fonctionnaires? Cela relève d’une détermination et d’une responsabilité à assumer pleinement les fonctions de premier magistrat d’un pays. Lorsque nous décidions des deux avancements des fonctionnaires huit ans après le gel de gestion de carrière des fonctionnaires, nous n‘avions d’autres ressources que notre engagement et l’appui que nous accordaient les syndicats avec lesquels nous travaillions jours et nuits pour le bien de la population. Elu, nous renouvellerons cette méthode de gestion qui consiste à gagner la confiance des partenaires sociaux.

Votre politique en matière de Vih/Sida…

D’abord en tant que chef de la délégation comorienne, premier ministre, à la session extraordinaire des Nations unies en 2001, consacrée au Vih/Sida, je ne peux que me réjouir que les Comores n’aient pas fléchi quant à la lutte contre les pandémies telle le Sida. Nous allons donc continuer la politique tracée depuis 2001et être suffisamment à l’écoute des Ong ainsi que des techniciens engagés dans ce combat pour la survie de l’humanité.

Que préconisez-vous pour atteindre les objectifs des Omd à l’horizon de 2015?

Justement, la lutte contre les pandémies est l’un des axes importants des Objectifs du millénaire pour le développement. Aujourd’hui, il est clair que notre pays ne sera pas au rendez-vous. Nous demanderons un rapport détaillé des départements concernés pour comprendre où sont les failles afin de proposer des solutions de rattrapage. Un grand séminaire sera organisé en concertation avec le Système des Nations unies aux Comores pour sensibiliser les pouvoirs publics des engagements pris par l’Etat comorien pour atteindre ces objectifs en 2015. Nous mènerons ce combat sans merci parce que nos concitoyens doivent finir par maîtriser en quoi l’Etat s’engage vis-à-vis de ses partenaires.

Source : Propos recueillis par Riziki, Alwatwan, n°1647 du vendredi 29 octobre 2010.

 

Elections presidentielles aux Comores - La peur de la fraude

Il se passe quelque chose d'inquiétant à Moheli. À l'approche du premier tour des élections présidentielles le 07 novembre prochain, on ressent de la fébrilité un peu partout sur l'île. Les opposants au régime Sambi croient savoir que ce dernier a mis en place une fraude pour qu'au moins un des candidats Baobab se trouve dans le trio de tête, alors que l’opposition pense être en mesure de l’emporter largement et de barrer la route à Ikililou et Oukacha. Ce qu'on constate sur place en tout cas, c'est la venue en masse d'Anjouanais sur l'île de Mwali – ce qu'ils peuvent faire librement après tout. Mais cela a le mérite d'envenimer l'atmosphère car l'on suspecte ces « nouveaux venus » de venir avec comme seul objectif de voter pour les deux candidats du Baobab. La suspicion se lit dans tous les regards, on sent le danger imminent à Mwali avec ces élections à hauts risques. Aurons-nous la chance de voir un président élu démocratiquement et dans la transparence aujourd’hui comme ce fut le cas avec Sambi ? La population retient son souffle car on redoute les magouilles et les manipulations, pratiques hélas courantes sous nos cocotiers.


 

LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE L’UNION DES COMORES

Affaire Combo & détention gl Salimou

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Communauté comorienne de France /1 Notabilité comorienne de France

LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE L’UNION DES COMORES

Monsieur le Président Votre élection au suffrage universel en mai 2006 a suscité beaucoup d’enthousiasme chez les comoriens de l’intérieur comme de ceux de l'extérieur tant l’espoir était grand de voir un jour l’archipel des Comores sortir de la misère. Le discours était prometteur d’un monde merveilleux auquel les comoriens allaient être heureux et fiers de l’être dans un pays épris de liberté et de justice. Mais ce qui a le plus marqué votre élection, mis à part la sortie de la crise séparatiste à la faveur des Accords dits de Fomboni, qui ont consacré l’alternance démocratique grâce à la présidence tournante, ce sont vos thèmes de campagne notamment celui de la Justice pour le citoyen. Or aujourd’hui, nous, notables de la communauté comorienne de France, sommes préoccupés par les événements qui caractérisent l’actualité récente dans l’Union des Comores depuis bientôt un an. Cette situation nous interpelle au plus haut point puisqu’elle plonge des familles entières dans la détresse et le pays dans une instabilité qui touche le cœur de la défense nationale. Beaucoup d'assassinats ou tentatives ont été perpétrés à Anjouan, à Moheli comme en Grande Comore. Ceux-ci restent aujourd’hui non élucidés ou tout simplement impunis. L’assassinat de Farouk Mohamed (syndicaliste) et d'Abdallah Salim (ancien Préfet), la tentative d'assassinat d'Abdou Mmadi Boina (Adjudant-Chef de la police) et de Kadafi Bouchrane (chauffeur), etc. font parties de ceux-là. Mais le cas le plus marquant est celui de l’assassinat du colonel Combo Ayouba, abattu dans son domicile le 13 juin 2010. Dans cette affaire, beaucoup de zones d’ombre subsistent et la conduite de l’enquête laisse planer le doute. Nous nous interrogeons sur les visées réelles de la justice quand on sait que beaucoup de témoins clefs ne sont pas entendus dans cette affaire et que, le lendemain de cette exécution, le Directeur de la sureté, Abou Achiraf a ordonné la libération immédiate des étrangers, d'origine ukrainienne, interpellés en possession d’équipements militaires au moment où ils s’apprêtaient à prendre l’avion, n'ont pas été inquiétés, n'en parlons plus d'arrestation. Dans ces circonstances, nous nous demandons également pourquoi le procureur de la république a été écarté de cette affaire au moment où il a voulu élargir le champ d'investigations. Tout cela est très inquiétant et ne nous semble pas conforme à vos promesses de campagne, à la justice d'un Etat de droit. L'exécution du Colonel Combo Ayouba a visé la tête de l'institution militaire et mérite d'être élucidée sans passion ni rancune, ni basse manœuvre politique. Monsieur le Président, votre Ministre de la Défense a bien précisé que le général Salimou Mohamed Amiri est un justiciable. Peut-être bien, mais permettez nous, Monsieur le Président, de dire que les conditions qui ont orchestré à son arrestation, sa mise en résidence surveillée ainsi que celles de sa détention relèvent d’une justice d’exception puisqu'elles n’ont respecté ni les règles ni les procédures afférentes aux fonctions qui sont les siennes. /1 En effet, il s’avère aujourd’hui que le général Salimou Mohamed subit les pires traitements et privations pour une personne dite en résidence surveillée, que sa résidence est transformée en prison avant même qu’il ne soit jugé, et qu’il reçoit également des menaces de mort de la part de ses geôliers pour lui faire subir une exécution qui ne dit pas son nom. Excellence Monsieur le Président, nous voudrions attirer votre attention particulière sur cette situation inquiétante qui ne manque pas de soulever des interrogations autant qu’elle sème le doute d’un règlement de compte, surtout quand on a en mémoire les événements qui ont émaillé l’institution militaire et bouleversé votre cabinet présidentiel au premier semestre de cette année 2010. Dans ce contexte, la lettre du 27/05/2010 du général Salimou Mohamed faisait état d’un complot qui visait à l’éliminer physiquement, comme celle en réponse de votre directeur, de cabinet, Ministre de la Défense d’alors Mohamed Bacar Dossar, sont édifiantes du climat délétère dans cette institution militaire. Dans un tel climat de suspicion et parfois de haine où l’accusé d’hier devient aujourd'hui accusateur, il est difficile d’envisager une justice apaisée et impartiale, garante de vérité et d'équité. Ainsi, Monsieur le Président, pour garantir au peuple comorien une justice équitable, nous, notables de la communauté comorienne de France restons attentifs et mobilisés pour exiger : Des garanties pour la sécurité du général Salimou et la libération immédiate de celui-ci La remise en liberté de tous les militaires arbitrairement emprisonnés Des garanties sur la transparence dans la conduite de l’enquête concernant l’assassinat du colonel Combo Ayouba

Signataires : Anjouan Mohéli Région de Bambao Région de Boudé Région de Boinkou Région de Dimani Région de Hamahamet Région de Hambou Région d'Itsandra Région de Mbadjini Région de Mitsamihouli Région de Oichili

Paris, le 23 octobre 2010

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Pour ampliation - Présidence de l'Union des Comores - Ambassadeur des Comores (France) - Ministère des Affaires Etrangères (France) - Ligue des Etats Arabes, Unité Africaine - Union Européenne, Fédération International des Droits de l'Homme

 

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